Cycle féminin, suivi préconceptionnel et femme enceinte
Le cycle féminin dans tous ses états
Troubles prémenstruels, règles douloureuses, préménopause, ménopause, … l’équilibre variable des hormones féminines a de multiples impacts sur notre vie de femme. Par l’alimentation, nous pouvons diminuer l’intensité de certains symptômes.
Par une optimisation de l’alimentation, une supplémentation éventuelle et des moyens phytothérapeutiques, on cherchera à réduire le déséquilibre oestro-progestatif. Par exemple, en favorisant le catabolisme et la détoxification des oestrogènes par le foie, et la production de prostaglandines anti-inflammatoires.
On cherchera également à avoir un effet positif en limitant certains facteurs « aggravants », tels que le stress, la sédentarité, le tabac, le café ou des excès de sel, de sucre ou de graisses trans et oxydées.
La grossesse, la préménopause, la ménopause induisent des modifications dans nos équilibres métaboliques. Nous pouvons tirer profit de ces moments « charnière » pour reconsidérer et tenter d’optimiser nos états de santé.
Suivi préconceptionnel, femme enceinte et allaitante
Par des corrections alimentaires, il est possible d’éliminer certains freins à la conception chez la femme comme chez l’homme.
La grossesse n’est pas une maladie mais un état physiologique particulier au cours de la vie d’une femme. Il induit des besoins nutritionnels spécifiques (acide folique, vitamine D, iode, zinc, magnésium, taurine, DHA/EPA, lutéine, …).
Cet état physiologique est également particulièrement important pour l’enfant à naître. Les études ont montré le lien entre l’alimentation de la mère pendant la grossesse et le risque pour l’enfant de développer plus tard des maladies métaboliques (obésité, diabète, …). C’est en effet durant cette fenêtre de temps que sera déterminé la manière dont certains gènes de l’enfant vont s’exprimer par la suite (épigénétique) et ce processus est influencé par les carences ou excès éventuels dans l’alimentation de la mère.
Enfin, une nutrition adaptée permet également à la femme de maintenir l’allaitement pendant la période qu’elle souhaite dans les meilleures conditions pour elle et pour l’enfant.